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KIM Jae Kyeong

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Né en 1981 à Busan, à l'extrême sud de la péninsule coréenne, il se passionne dès l'enfance pour le dessin et suit des cours privés. En 1997, c'est donc tout naturellement qu'il entreprend des études à la Busan Design High School, avec une spécialisation en menuiserie d'intérieur, lui permettant ainsi de mettre à profit sa maîtrise des outils manuels. C'est au cours de ses études secondaires qu'il découvre par hasard la sculpture sur granit, une discipline qui le passionne immédiatement au point de se rendre à l'atelier de sculpture sur pierre tous les jours avant le début des cours et d'y retourner chaque soir, après les heures de classe.

Dès ses années de lycée, il se fixe l'objectif de participer aux World Skills, concours international d'artisanat. Après avoir passé plusieurs niveaux de sélection, il y parvient en 2003, lors de l'édition organisée en Suisse, où il remporte la première place dans la catégorie sculpture, en Corée les honneurs présidentiels lui sont accordés.

Fort de cette reconnaissance, il souhaite poursuivre ses études et surtout approfondir ses connaissances techniques à l'étranger. Sur les conseils de son professeur de sculpture, en 2005 il arrive à Carrare, il souhaite approfondir ses connaissances techniques du marbre, un matériau jusqu'alors inconnu pour lui.

Il s'inscrit alors à l'institut Professionnel du marbre (Pietro Taca) dont il est diplômé en 2010, puis à l'académie des beaux-arts de Carrare dont il est diplômé en 2012.

Il rencontre sa future épouse durant ses études et fonde sa famille dans un village non loin de Carrare.


Dès son arrivée en Italie, il commence à travailler pour l'artiste coréen Park EunSun, qui vit et travaille à Pietrasanta. Cette collaboration se poursuit encore aujourd'hui comme premier collaborateur.


En 2010, il est invité au Symposium international de sculpture dans la ville de Carrare et, en 2013, au Symposium international de sculpture à Os, en Norvège.


Il est membre de l'ARCOI, Korean Artists in Italy, dont il a été le président de 2017 à 2020 et avec laquelle il a organisé et participé à des expositions dans toute la péninsule italienne, à la fois en son nom propre et pour le compte de l'Institut de la culture coréenne en Italie.


Pour lui, l'art doit avoir une compréhension universelle déconnectée du contexte culturel. Il ressent le besoin de travailler sur les formes et les surfaces, il cherche à trouver le concept de la forme au contact du bloc de pierre. C'est dans les coquillages, en particulier les gastéropodes, qu'il trouve son sujet de prédilection pour étudier la beauté. Ses œuvres ne sont pas des copies de coquillages mais des formes de coquillages, dans lesquelles l'artiste s'exerce et joue avec les proportions, les spirales, les surfaces sans faire de croquis ou de calculs mathématiques mais en observant la matière, en travaillant directement avec elle et en découvrant ce qu'elle peut révéler.

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